• Jun 13, 2024

Ce qui vous empêche de progresser

  • Romain Mathieu
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J'ai régulièrement l'exemple dans mes cours de gens qui se répète à longueur d'entrainement des phrases de ce genre :

"Putain j'suis nul"

"J'y arrive pas cet exercice"

"C'est impossible pour moi ça"

Des phrases pleines de sens qui vont à coup sur, vous permettre de passer un cap.

J'ironise, mais c'est quand même un vrai souci.

La problématique numéro 1 de s'envoyer à soit même ce genre de commentaires, c'est que psychologiquement, on abandonne avant même d'avoir chercher à se dépasser, d'avoir chercher à tirer quelque chose de positif de la séquence qui pose "problème".

Ne pas y arriver, ne pas avoir la force, le cardio ou la mobilité suffisante sur un exercice ou une séance, n'est pas une fatalité.

Ca nous arrive tous, moi le premier, tout le temps, toutes les semaines.

Il existe mêmes des semaines entières ou rien ne fonctionne comme on l’avait prévu.

Et vous savez pourquoi ?

Parce que l'entrainement, ce n'est pas notre vie, c'est pas notre travail, ce n'est qu'un élément du quotidien parmi tant d'autre.

C'est ce qui nous permet de contrer les effets délétères de notre sédentarité, ce qui nous sort durant 2 à 3h par semaine justement de notre "Quotidien".

On à tous des contraintes, qui nous sont propres, un rythme de vie qui fait que.

C'est comme ça !

On pourrait avoir le temps, mais on à surement d'autres choses à prioriser, plutôt que ses entrainements.

Alors on peut être perfectionniste, chercher à s'améliorer, ne pas être satisfait de soi-même et faire en sorte que ce soit un moteur pour progresser.

C'est une excellente chose !

Là ou ça l'est moins, c'est lorsque le message que vous vous renvoyer à vous même, régulièrement, à l'entrainement, est négatif.

Comment voulez-vous induire un résultat, un cheminement positif ?

Comment voulez-vous surpasser votre état du moment si vous vous enlisez dans des phrases et des attitudes négatives ?

Ne pas y arriver, ce n'est pas un souci, ne pas essayer s'en est un.

Il existe toujours des solutions à celui qui en cherche, alors faites en sorte de voir le bon côté des choses, plutôt que régulièrement le mauvais.

Vous envisagerez des pistes de travail, cohérente et adaptés.

Moi en tant que coach, c'est mon job, de faire en sorte de vous orienter la dessus, de vous donner mon avis sur ce qu'il me semble réalisable ou non.

Ce que vos objectifs vont attendre en terme d'implications.

Rien n'est gratuit, et quand on sait ça, on se met moins de pression, ou alors, c'est l'inverse.

Mais là du coup, il y'a de fortes chances pour que votre pratique sportive sorte du cadre du simple loisir.

Faire une mauvaise séance lorsque l'on a dormi 5h au lieu de 8h, parce que sa fille nous à réveillé, c'est pas si grave que ça.

On prend le contexte en compte, on s'adapte et on fait ce qu'on à a faire.

Dormir 5h quand on à un objectif de compétition, de performance, là, c'est déjà plus pareil.

On le sens, on est moins efficient, on augmente drastiquement ses chances de blessures, de l'ordre de l'ordre de 30% environ, ce qui est assez logique.

Finalement, on le voit, ce qui compte c'est de prendre le contexte, d'être conscient de ce que l'on attend de sa pratique sportive, et en découlera naturellement une forme de pragmatisme.

Pas besoin de se mettre une pression monstre, de se comparer, d'attendre à ce que l'on soit bon dans tout ce que l'on entreprend.

On peut râler, c'est pas moi qui vais vous dire le contraire, mais ne soyez pas trop dur avec vous même, trop "négatifs".

Vous risquez de passer à côtés de vos solutions.

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