• Aug 21, 2025

La question que vous devez absolument vous poser !

  • Romain Mathieu
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Trop souvent, on tombe dans les excès : entraînements sans structure, régimes trop stricts ou au contraire alimentation désordonnée. Je suis passé par là. Au début, je mangeais n’importe quoi pour “prendre du poids”, puis j’ai connu la phase opposée : tout peser, tout planifier au millimètre. Résultat ? Des cycles de rigidité et de relâchement, loin d’une progression durable. La vraie question qui a changé ma vision est simple : “Est-ce que tu peux fonctionner comme ça toute ta vie ?”. Grâce à elle, j’ai appris à inscrire mes choix d’entraînement et de nutrition dans une logique long terme. Pas de raccourcis, pas de “méthode miracle”, mais une construction solide, comme les fondations d’une maison. Aujourd’hui, ma vision du coaching sportif repose sur la durabilité : bien manger avec des produits locaux et variés, s’entraîner pour mieux bouger, progresser sans douleur et surtout tenir dans le temps. Car la santé et le plaisir doivent primer sur la performance immédiate.

Le constat, c'est souvent le même, des dérives, des dérives et encore des dérives.

J'ai l'impression qu'il est de plus en plus compliqué d'avoir du bon sens.

On nous envoie tellement de connerie à la minute sur les différents réseaux, on oublie tellement notre capacité à analyser, à prendre du recul, à réfléchir tout simplement, que l'on fait n'importe quoi.

Moi, j'ai trouvé une question qui me permet de savoir si ce que je fais, au niveau de l'alimentation, au niveau de l'entrainement est viable sur le moyen et long terme.

Moi quand j'ai commencer m'entrainer, je suis parti dans tout les sens.

Mes entrainements c'était n'importe quoi, la nutrition j'en parle même pas, c'était complètement incohérent.

Ca manquait clairement de structure.

Mon objectif, c'était d'être plus épais, plus massif, et pour ça, il fallait que je mange plus que de raison.

Donc j'ai commencé, et ça, peu importe ce que je mangeais, la provenance, la qualité, à accumuler des Kcal.

Parce que j'avais tout de suite intégrer le fait que de tout manière pour grossir, il fallait manger plus de calories que ce que je dépensais.

Mon ratio devait être positif !

C'était pas bien glorieux, et c'est parce que j'avais 20 ans que ca "passait".

J'met des gros guillemets sur le "ça passait" !

Aujourd'hui ça serait une autre histoire !

Niveau entrainement, c'était pareil, le tout intensité, un volume pas du tout adapté à mon mode de vie (sorties, sommeil en quantité limité etc etc)

Bref, pas extraordinaire.

Puis comme beaucoup, je suis passé par la fameuse étape "Vas y c'est bon, j'fais les choses nickel, correctement, au millimètre"

On ne laisse plus rien au hasard.

L'entrainement je planifiais tout, je faisais mes ptits calculs sur des tableaux excels, avec mes charges, mes pourcentage, j'avais tout de prévu à l'exercice prêt, des semaines à l'avance.

Au niveau de l'alimentation pareil, j'ai commencé à tout calculé, tout mesurer, peser ce que je mange, être vraiment rigide.

Je mangeais mes repas à des heures précises, je travaillais encore dans le secteur de la comptabilité et je faisais mes petites collations le matin, l'après-midi.

C'était quadrillé !

Et franchement, ça à marché !

Un temps.

Pas longtemps.

J'alternais les phases de "relâchement" avec ces périodes ultra rigides qui compensaient en quelque sorte ces périodes de "relâchement".

Non pas que je ne m'entrainais moins, au contraire, mais c'était plus "libre".

L'entrainement ça allait, j'étais animé par ce que je faisait, donc je voulais de toute manière progresser.

La bouffe, c'est plus flou, moins "mathématique"

Sous une barre, on le sent tout de suite si on à moins de force ou qu'on est pas capable de faire ce qu'on à fait la semaine passée.

On atteint tout de suite un niveau de frustration qui nous pousse à faire mieux.

Sur la bouffe, bon... On prend pas 10kg du jour au lendemain.

Mal manger, ça à effectivement des conséquences, mais on le sent pas tout de suite.

C'est l'effet pervers, et bien souvent quand on s'en rend compte, si on en prend conscience, c'est souvent un peu tard.

Et on va devoir redoubler d'effort pour inverser la tendance.

Moi j'ai la chance d'avoir toujours été plus ou moins conscient des choses !

Je fonctionnais juste encore trop sur le court terme.

J'avais une vision à 2 semaines, 1 mois, et pas beaucoup plus.

Fallait que ça aille vite !

Certainement lié aussi au fait que j'étais plus jeune.

Et c'est quand j'ai commencé à me poser cette question, que ça s'est inscrit un peu plus dans du long terme.

La fameuse !

Elle est pas bien difficile à trouver, mais ça à marché pour moi 

Cette question c'est : "Est-ce que tu peux fonctionner comme ça toute ta vie ?"

Et en me posant cette question, que ce soit dans l'alimentation ou dans le sport, j'arrivais à inscrire mes actions dans une vision à long terme.

J'arrivais à savoir si c'était une mode, une influence ou quelque chose de concret.

Alors je sais que la vie est faite de cycle, que bien sûr on évolue avec le temps, qu'on est pas le même à 25 piges qu'à 35.

Que dans 10 ans ma façon de penser aura encore évoluer.

Mais, de réfléchir comme ça, ça me sert à ne pas changer de méthode, de mode tout les 4 matins.

Ca m'évite de vouloir aller trop vite !

Parce que je peux essayer bien sur.

Essayer des choses sur du court terme !

Mais si le but c'est juste de faire des raccourcis, de tester tel ou tel regime, tel ou tel programme d'entrainement en me disant que c'est la formule secréte, ça n'a pas de sens.

Une maison, ca se construit pas en 2 semaines.

Du moins, pas celles que vous aimeriez avoir en tout cas

Dans l'entrainement, dans la nutrition, c'est pareil.

Je crois fondamentalement, et de plus en plus à ça !

C'est ma vision.

C'est comme ça que j'entrevois le coaching sportif, que j'entrevois l'évolution, la pérennité, la progression.

C'est la base de ma pyramique.

Une base qui va me permettre de développer.

D'aller plus loin que ce que l'on me propose sur 4, 6 semaines (et encore, si on les tiens).

C'est celle qui me permettra de m'entrainer, de bien manger toute ma vie.

Alors bien évidement, ces stratégies excessives, dans le bon comme dans le mauvais, que j'ai eu 10-15 ans en arriére m'ont servis, en tant que pratiquant et en tant que coach.

A force de tout mesurer, tout calculer, je connais les kcal et les macro nutri de beaucoup d'aliments, je connais pleins de méthodes d'entrainement, je sais ce qui marchera pour certains et moins pour d'autres.

Tout n'est pas à jeter, et ça fait parti de processus !

Mais aujourd'hui, dans une optique de longévité, de santé, mon but c'est encore plus de répondre par un grand oui à cette question pour m'entrainer et vivre correctement le plus longtemps possible.

L'alimentation c'est plus juste de la "performance", c'est, de la cuisine, des bons produits, Français, locaux, de saisons, variés.

C'est connaitre la provenance, s'intéresser à la culture, aux terroirs, à l'environnement, à l'eau, à tout ce qui peut avoir une influence.

L'entrainement, c'est plus juste être le plus épais possible, le plus dense, le plus musclé.

C'est mieux bouger, être capable de, se sentir pleinement en capacité et sans douleur.

Durer tout en faisant quelque chose que l'on aime.

C'est ça le truc.

Pas aller plus vite que la musique, ça ne sert pas à grand chose et c'est peu gratifiant.

Les autres s'en foutent, et vous vous perdez la dedans.

Restez dans le vrai, dans le concret, prenez le temps.

Rom.

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